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Les emballages alimentaires

  • dietelinamalissard4
  • 15 oct.
  • 4 min de lecture
Crédit image: Fernando Mendoza
Crédit image: Fernando Mendoza

L’emballage alimentaire nous apportent beaucoup d’informations sur le produit qu’il contient. Parfois même un peu trop : informations nutritionnelles, origine, bienfaits pour la santé… Parfois, il y a tellement d’informations que c’est facile de s’y perdre. Entre informations obligatoires, labels et éléments marketing, on refait le point aujourd’hui !


Tout d’abord, il y a les mentions obligatoires, dont l’apposition sur l’emballage est réglementé par plusieurs législations (1), à l'échelle de la France et à l'échelle de l'Union Européenne :

- Le nom du produit

- La liste des ingrédients, en respectant un ordre d’importance décroissant. C’est-à-dire que plus la quantité d’un ingrédient est présents, plus il sera en haut de la liste. Cette liste doit être exhaustive, c’est-à-dire que tous les ingrédients doivent y figurer. Pour les allergènes les plus courants, ils doivent être différencié (écrit en général en gras, souligné ou suivi d’un astérisque)

- La quantité de certains ingrédients : là, c’est essentiellement quand l’ingrédient est cité dans la désignation du produit. Par exemple, pour un biscuit au chocolat, il sera nécessaire de mettre le grammage ou le pourcentage de chocolat pour 100g de biscuits

- La quantité nette du produit

- La DLC (date limite de consommation) ou la DLUO (date limite d’utilisation optimale). Il y a une différence entre les deux, qui a son importance.

o La DLC, c’est la date jusqu’à laquelle vous pouvez consommer le produit sans risque pour la santé, à condition de les conserver dans de bonne condition. La DLC s’applique surtout sur les produits frais, qui sont plus fragiles d’un point de vue microbiologique

o La DLUO est la date après laquelle le produit peut voir ses qualités organoleptiques se détériorer. C’est-à-dire qu’il peut y avoir une perte en goût, une modification de la texture… Mais d’un point de vue microbiologique, il n’y a aucun risque de les consommer passer cette date

- Le titrage alcoolémique volumique acquis

- L’identification de l’opérateur sous le nom duquel la denrée est commercialisée. Pour une question de traçabilité, l’emballage doit comporter une mention sur l’entreprise qui a fabriqué le produit, celle qui l’a emballé…

- Le numéro de lot

- L’origine des denrées alimentaires

- Dans l’Union Européenne, pour qu’un aliment soit commercialisé dans un pays, il faut que l’emballage soit obligatoirement rédigé dans la langue officielle du pays en question


Quid sur les labels :

Ils sont nombreux et obtenus par les marques/producteurs en respectant un cahier des charges établis.

- Il y a ceux qui sont officiel : l’Etat et l’Union Européenne n’en reconnaissent que quelques-uns. C’est le cas pour : les AOP-AOC, IGP, STG, Agriculture biologique et Label rouge (2). Pour ces labels, le cahier des charges est strict et doivent être renouveler à intervalles réguliers (la fréquence de renouvellement varie de l’un a l’autres). Le respect de ce cahier des charges est géré par l’Etat par le biais de la DGCCRF.

- Pour les autres labels non reconnus par l’Etat, appelé aussi labels privés, ils sont souvent gérés par des associations. Leur but est de mettre en avant un savoir-faire, un terroir ou une spécificité nutritionnelle particulière. Par exemple, l’épi de blé barré pour les produits sans gluten fait partie de ces labels et est gérer par une association européenne de patients atteints par la maladie cœliaque. Certains de ses labels peuvent être présents dans le cadre d’une communication marketing. Le cahier des charges est en général moins strict, donc le label est en général plus facile à obtenir.


Et le marketing, dans tout ça ?

Sur les emballages alimentaires, il y a beaucoup d’éléments qui sont là pour une question de marketing. Leur rôle ? Pousser le consommateur à choisir le produit d’une marque plutôt que celle du concurrent. Voila quelques éléments présents sur les emballages qui ne sont là que pour attirer les clients

- Les couleurs, les images… La couleur, la forme ou même les suggestions de présentation ne sont pas anodines. Tout ces éléments sont réfléchis de manière à attirer l’œil sur le produit dans le rayon du supermarché, mais aussi de se projeter dans la consommation du produit

- La mention mettant en avant d’une valeur nutritionnelle en particulier : « Pauvre en sel », « Riche en fibres » … Au cours des dernières années, ces mentions se sont multipliées. La prise de conscience sur l’importante de la santé nutritionnelle y est pour beaucoup et ses mentions sont là pour encourager la vente. Attention cependant, certaines de ses mentions peuvent être trompeuses ! Il faut alors bien lire le tableau nutritionnel

- Les mentions « naturels ». Là, ça ne veut pas dire que c’est issu de l’agriculture biologique. Cette mention peut être abusive, quand il s’agit d’un aliment ultra-transformé, qui n’a justement rien de naturel !

- Les mentions « sans conservateurs » ou « sans colorants ». Là, je parle des mentions qui mettent en avant que la marque n’a pas utiliser un type d’additif bien particulier dans son produit. Inconsciemment, on peut facilement utiliser le raccourci « sans conservateur » = « sans additif ». Sauf ce n’est pas le cas… Si la marque dit « sans conservateur », elle aurait l’obligation de ne pas mettre de conservateurs, mais il peut il y avoir d’autres types d’additifs…

Cette petite liste n’est pas exhaustive, bien évidemment !


(1) Denrées alimentaires : quelques sont les règles d’étiquetage ? economie.gouv.fr

(2) Les labels de qualité dans l’alimentation – économie.gouv.fr

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