top of page

Comment réduire des émissions de gaz à effet de serre dans son alimentation

Crédit photo: IdeaTivas-TLM
Crédit photo: IdeaTivas-TLM

Comme je vous en ai parlé dans le post précédant, notre alimentation est responsable d’une partie de nos émissions de gaz à effet de serre. Comme promis, je vais aujourd’hui vous parler des actions qu’on peut faire au quotidien pour réduire ces émissions

C’est un vaste sujet, où les possibilités sont nombreuses, donc la liste ne sera pas exhaustive !


Manger des fruits et des légumes de saison

Je vous ai déjà parlé de la saisonnalité des aliments. A cette occasion, j’avait abordé le côté écologique de la chose. (Mettre un lien vers l’article)


Favoriser le local

Il y a plusieurs raisons pour consommer des produits locaux. En ce qui concerne le sujet qui nous intéresse aujourd’hui, il y a deux raisons qui font que c’est mieux :

- Le transport. Ça parait assez logique : plus un aliment sera produit loin de nous, plus il fera de kilomètres pour arriver jusqu’à notre assiette. Que ce soit par la route, par la mer ou par les airs, l’acheminement des denrées alimentaires vont émettre de gaz à effet de serre.

Pour vous donner une petite idée le transport par bateau émet 3g de CO2 par tonne transportée et par km ; le transport par avion émet 10 à 40g par km, Pour le transport au camion, on est plutôt à 70g de CO2 par tonne transportée et par km

- Les règles de production. En France et au sein de l’Union Européenne, nous avons une législation assez stricte, qui vise à produire des aliments en limitant, entre autres choses, les émissions de gaz à effet de serre. En dehors de l’Europe, les réglementations sont en générale plus laxistes


Favoriser le bio

C’est vrai que les aliments issus de l’agriculture biologique ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Mais introduire, même partiellement, des aliments bio dans son alimentation peut réduire les émissions de GES

Ce qui va les réduire le plus, c’est le fait qu’en agriculture biologique, il y a moins d’intensification de l’élevage. Plus une exploitation agricole sera grande, plus elle sera émettrice de GES

Le fait que l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides chimiques de synthèse ne soient pas autorisés en agriculture biologique rentre en jeu aussi. Les productions de ces intrants chimiques sont largement émettrices de GES

De plus, la majorité de ces productions se font à un niveau local


Modifier sa consommation de viande

D’après la FAO (Organisation de l’alimentation et de l’agriculture), l’élevage serai responsable de 14.5% des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale. Cee sont des productions gourmande en eau et qui favorise la déforestation


Du coup, doit-on tous devenir végétarien ?

Non, le but n’est pas là, même si l’écologie et les émissions de CO2 rentrent en ligne de compte chez beaucoup de végétarien

Pour une consommation de viande plus respectueuse de l’environnement, plusieurs choses sont possibles :

- Privilégier des viandes produites en France. Au sein de l’Union Européenne, les producteurs de viande sont soumis à un certain nombre de règles, qui visent entre beaucoup d’autres choses, à réduire les émissions de CO2 liée à l’élevage.

- Privilégier les labels officiels de qualité et d’origine.

- En réduire sa consommation : que ce soit en termes de quantité ou en fréquence. Si d’un point de vue nutritionnelle, la recommandation est à 2 portions de viande ou de poisson par jour, le fait de réduire voire supprimer la fréquence de consommation de viande n’est pas une aberration nutritionnelle


Végétaliser son assiette

A l’instant, je vous parlais de réduire la fréquence de consommation des viandes. Mise à part la vitamine B12 (exclusivement présentes dans les produits d’origine animale), la plupart des nutriments présents dans la viande peuvent être trouver dans d’autres types d’aliments. Les légumineuses pourront être trouvées dans les légumineuses, par exemple


Eviter les produits suremballés

Là, ce n’est pas l’aliment en lui-même qui pose un problème écologique. C’est la façon dont il est emballé. Au-delà de la fonction de protection et de conservation, l’emballage de l’aliment est aussi l’outil de marketing de la marque.

On parle de suremballage à partir du moment où il y a une perte de l’emballage qui ne sert à rien et pourrait être enlever sans changer la conservation du produit.

Encore aujourd’hui, même s’il y a déjà un travail est déjà amorcée, une majorité des produits alimentaires sont entre suremballés. C’est le cas avec les produits vendus en portions individuelles ou les emballages surdimensionnés pour l’aliment qu’il contient.


Eviter les aliments ultra-transformés

Plus un aliment va être transformés, plus il va avoir subi de traitement, ce qui va plomber la facture énergétique de l’aliment


Réduire le gaspillage alimentaire

Voila quelques astuces pour le limiter

- Garder les restes pour sa lunch-box du lendemain

- Optimiser les quantités cuisinées

- N’acheter pas plus que nécessaire

- N’acheter pas des aliments que vous ne savez pas cuisiner, ou que vous n’est pas sûre d’aimer

- Pour les produits frais, éviter les grands conditionnements

 
 
 

Commentaires


Mentions légales

Elina MALISSARD     07 81 44 35 65     diet.elinamalissard@gmail.com

N° SIRET: 837 650 050 00011

N° RPPS: 100 07 49 84 46

bottom of page